mardi 19 janvier 2010

Feuilles mortes

L'automne, saison sublime

Nous ouvre grand les bras...

Air sublime...

S’en vont bredouilles les remords morts de l'été

L’angoisse mûrie...

Apres les journées fleuries

Étire son désespoir des nuits moroses

Où la détresse se fait infinie

...Où ma détresse se fait infinie

Où les aveux tombent incessamment

Telles ces feuilles mortes..

Mortes pour avoir toujours cru...

En la providence, mais enfin mortes...

Et n'en finissent pas d'écourter notre vie

Et de précipiter l'échéance...mais tant pis

La vérité n'en est que plus vive

Et nos yeux s'accordent enfin..

À s'acquitter du lourd fardeau...

Telle la rosée du matin

Enfin, rosée funèbre, mais c'est le destin.


09/11/1999




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